Fort d’icônes comme Marylin Monroe ou Steven Spielberg, de chefs-d’œuvre éternels comme Citizen Kane ou Apocalypse Now et de dialogues devenus mythiques, le cinéma anglo-saxon est bien plus qu’une industrie : il incarne une forme d’expression universelle qui transcende les frontières culturelles et linguistiques.
Cette branche prépondérante du 7e Art, qui déborde d’audace et d’esprit d’innovation, a influencé le monde entier à travers des thématiques universelles, des figures emblématiques et de spectaculaires avancées technologiques.
De page en page, découvrez dans ce dossier comment le cinéma anglo-saxon a redéfini les standards du grand spectacle et marqué des générations de spectateurs !
Une histoire marquée par l’innovation
L’acte de naissance officiel du cinéma est la projection publique réalisée par les frères Lumière, le 28 décembre 1895, dans les sous-sols du Grand Café, à Paris. Mais bien vite, c’est de l’autre côté de l’Atlantique que s’est développée cette toute nouvelle industrie de divertissement…
Les racines du cinéma anglo-saxon
Dès ses débuts, le cinéma anglo-saxon s’impose comme un pionnier. Aux États-Unis, l’essor d’Hollywood dès les années 1910 transforme une simple colline californienne en capitale mondiale du cinéma. Les conditions climatiques favorables, associées à des paysages variés, en font un lieu idéal pour les premières productions cinématographiques. Les studios naissants (Paramount Pictures, Warner Bros., Metro-Goldwyn-Mayer…) y voient une chance unique de développer une industrie florissante.
Des films emblématiques comme The Birth of a Nation (1915) de D.W. Griffith marquent un tournant décisif avec l’utilisation innovante du montage parallèle et des plans séquences. Ce chef-d’œuvre – controversé – pose les bases d’un langage cinématographique qui influencera des générations de réalisateurs. Quelques années plus tard, Charlie Chaplin, avec des œuvres comme The Gold Rush (1925), allie humour et critique sociale tout en exploitant pleinement les potentialités expressives du cinéma muet.
En parallèle, au Royaume-Uni, l’industrie cinématographique développe son identité propre. Les années 1920 voient émerger des réalisateurs visionnaires comme Alfred Hitchcock, qui introduit des éléments de suspense et des techniques narratives inédites. Sa période britannique, avec des films tels que The 39 Steps (1935), jette les bases d’un style qui deviendra sa signature.
L’âge d’or d’Hollywood
Les années 1930 et 1940 marquent l’apogée de l’âge d’or d’Hollywood. Les studios dominent la production mondiale avec un système de contrôle vertical qui leur permet de maîtriser chaque étape de la création, de la production à la distribution. Cette période est marquée par des films à grand spectacle comme Gone with the Wind (1939) et des comédies musicales restées cultes telles que Singin’ in the Rain (1952).
Hollywood devient alors un symbole de rêve et d’évasion pour un public international, particulièrement durant les périodes de grande détresse comme la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Les stars comme Humphrey Bogart, Katharine Hepburn et Clark Gable deviennent des figures emblématiques de cette époque.
Le règne des blockbusters
Avec Jaws (1975) et Star Wars (1977), Hollywood introduit une nouvelle ère : celle des blockbusters. Ces films, à la fois spectaculaires et accessibles, transcendent les frontières culturelles grâce à des histoires universelles – tout un chacun (ou presque…) peut s’identifier aux personnages. Ils inaugurent une révolution marketing avec des campagnes mondialisées et des produits dérivés omniprésents. Ce modèle s’affirme comme une nouvelle norme et va redéfinir les attentes du public, ainsi que le système économique du cinéma.
Un chiffre pour illustrer ce succès ? Sur les 50 films ayant engrangé le plus de recettes au niveau mondial… 50 sont américains.

Les révolutions technologiques
L’histoire du cinéma anglo-saxon est aussi celle des innovations technologiques. Dès les années 1920, l’introduction du Technicolor permet une immersion visuelle encore accrue, comme en témoignent des films tels que The Wizard of Oz (1939). L’avènement du son synchronisé avec The Jazz Singer (1927) transforme radicalement la narration cinématographique, en ouvrant la voie à des dialogues et des performances vocales restées gravées dans les mémoires.
Plus récemment, des réalisateurs comme James Cameron, avec Avatar (2009), continuent de repousser les limites des effets spéciaux et de la capture de mouvement. Au-delà des frontières états-uniennes, ces avancées technologiques continuent de façonner l’esthétique et les possibilités narratives du cinéma contemporain.
Des thématiques universelles
Les films anglo-saxons brillent par leur capacité à dépeindre des émotions universelles. Forrest Gump (1994), par exemple, illustre la résilience face aux épreuves, tandis que Titanic (1997) réinvente la tragédie amoureuse. Si ces œuvres sont parvenues à séduire un public international, c’est parce qu’elles ont réussi à résonner avec des expériences partagées.
Le cinéma anglo-saxon ne se limite pas au divertissement. Des films comme Schindler’s List (1993) ou 12 Years a Slave (2013) explorent des pans plus sombres de l’Histoire, en sensibilisant les spectateurs à de profonds enjeux sociétaux. Cette approche renforce le rôle du 7e Art comme vecteur d’éducation et de conscience collective.
Des figures emblématiques
Qu’ils soient américains, britanniques ou néo-zélandais, les cinéastes anglo-saxons ont redéfini les règles du 7e Art. Alfred Hitchcock, Stanley Kubrick et Quentin Tarantino figurent parmi les noms les plus influents ; leurs œuvres mêlent souvent une maîtrise technique exceptionnelle et une narration novatrice.
Du charisme de Humphrey Bogart à l’intensité de Meryl Streep, les actrices et acteurs anglo-saxons incarnent quant à eux des rôles qui traversent les époques. Annuellement saluées aux Oscars, leurs performances contribuent à ancrer des répliques mythiques dans l’imaginaire collectif.
L’impact linguistique du cinéma
En popularisant des répliques comme “May the Force be with you” ou “I’ll be back“, le cinéma anglo-saxon a participé à faire de l’anglais une langue internationale. Ces phrases, devenues des expressions courantes, témoignent de son influence sur la communication quotidienne.
Les dialogues du cinéma anglo-saxon reflètent aussi les transformations sociales. Des conversations formelles des années 1930 aux dialogues… “mordants” de Pulp Fiction (1994), ils saisissent l’essence de leur époque tout en usant de figures de style qu’on a longtemps cru cantonnées à la littérature.
Une influence mondiale
Depuis la moitié du 20e siècle et aujourd’hui plus que jamais, Hollywood constitue un outil puissant de soft power pour les États-Unis, en ce qu’il diffuse des valeurs chères à l’Amérique : liberté individuelle, égalité des chances, démocratie et justice, héroïsme et dépassement de soi… Des films comme Independence Day (1996) renforcent l’image que les États-Unis entendent se donner d’eux-mêmes : celle d’une nation protectrice et innovante.
Au 21e siècle encore, le modèle hollywoodien inspire des cinémas du monde entier. Bollywood, par exemple, intègre à son tour des techniques visuelles de haute volée, tandis que des films comme Slumdog Millionaire (2008) parviennent à réunir des talents de tous bords. Des collaborations qui enrichissent indéniablement le paysage cinématographique mondial.
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