Vous avez déjà un niveau intermédiaire en anglais, mais ne savez plus quoi faire pour atteindre le palier supérieur, le niveau avancé (niveau C1 et C2) ?
Voici plusieurs stratégies très efficaces qui vous permettront de donner un second souffle à votre apprentissage.
Elles vous aideront à améliorer votre maîtrise de l’anglais jusque dans les moindres détails, pour développer une véritable expertise.
Il n’est pas nécessaire de les utiliser toutes en même temps (sauf les trois premières), vous pouvez simplement piocher dedans et les intégrer progressivement dans votre quotidien.
Perfectionner son anglais pour dépasser le plateau intermédiaire
Voilà, vous avez atteint un bon niveau en anglais et vous arrivez à vous débrouiller dans la plupart des situations. Vous pouvez par exemple comprendre l’intrigue d’un film sous-titré, tenir une discussion simple, demander votre chemin lors d’un voyage, etc.
Bref, vous vous trouvez dans une position plutôt confortable et profitez plutôt bien de l’anglais. Malgré tout, vous sentez que pour avancer, vous allez devoir cravacher. Et cette situation vous effraie : comment continuer à progresser alors que la tâche s’avère si difficile ? Bienvenue sur le “plateau intermédiaire”, sur lequel s’arrête la majorité des apprenants qui l’atteignent.
Si vous voulez aller plus loin, n’ayez crainte : ce n’est pas aussi compliqué que vous pourriez le penser. Par contre, il sera nécessaire de revoir votre manière d’apprendre. Les problématiques ne sont tout simplement pas les mêmes aux niveaux débutant, intermédiaire et avancé. Voici donc 12 conseils pour perfectionner son anglais, qui vous accompagneront pendant les prochains mois.
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1. Atteindre un niveau avancé : pourquoi ? Fixez-vous des objectifs
La première question à vous poser est sans doute : perfectionner son anglais, oui mais pourquoi ?
À quoi bon investir autant de temps et d’énergie dans un projet aussi exigeant ? Donc avant même de vous lancer dans cette aventure, prenez le temps de définir des objectifs précis.
Concrètement, que pourrez-vous accomplir dans votre vie avec un niveau avancé, que vous n’arrivez pas encore à faire ?
Maîtriser une langue est un projet personnel, alors autant y réfléchir en amont.
Vous pouvez par exemple planifier un voyage au long cours dans un pays anglophone, travailler avec l’anglais, prévoir une vie de famille impliquant cette langue… Les raisons vous appartiennent, mais faites en sorte qu’elles vous donnent envie de vous y mettre jour après jour.
La motivation reste l’élément le plus important pour réussir à bien parler une langue, surtout à un niveau élevé.
Pour réaliser plus facilement ce travail préparatoire, vous pouvez vous référer à notre article sur comment bien organiser votre apprentissage de l’anglais. Il vous aidera à repartir sur des bases solides.
Et n’oubliez pas : fixez-vous des objectifs SMART !
2. Devenez autonome et créez l’apprentissage qui vous ressemble
Autre erreur que je vois souvent revenir : la volonté de s’en tenir à un apprentissage scolaire, extrêmement guidé.
Lorsque vous avez commencé à apprendre l’anglais, peut-être avez-vous opté pour une solution très dirigiste, comme un cours ou une méthode. Cette idée se défend : dans les premiers mois, on apprend généralement la même chose que les autres et il est rassurant de vous laisser guider.
Par la suite, en revanche… C’est un peu plus compliqué.
L’approche “sur des rails” fonctionne de moins en moins au fur et à mesure que votre niveau augmente, car vos besoins ne sont pas forcément les mêmes que ceux du voisin.
Entre une personne qui apprend l’anglais pour son travail et une autre qui l’apprend pour passer sa retraite dans un pays anglophone, le vocabulaire et le niveau de langue visés ne sont pas du tout les mêmes.
Donc plutôt que de chercher “une méthode pas à pas pour atteindre le niveau C2”, comme le font certains apprenants un peu perdus (cet exemple est aussi véridique que fréquent), affranchissez-vous progressivement des ressources pour débutants.
Pratiquez un anglais vivant, loin de la langue un peu figée que vous trouverez dans les méthodes du commerce. Et si vous souhaitez toujours vous payer les services d’un professeur, soyez actif et indiquez-lui précisément les points que vous souhaitez aborder.
3. Pratiquez l’anglais comme un anglophone natif
Ce point découle du précédent. Le secret d’un apprentissage réussi consiste à s’écarter de plus en plus des chemins battus de la pédagogie, pour atteindre une pratique comparable à celle d’un locuteur natif.
Je m’explique.
Quelle est la raison première d’apprendre l’anglais ? Pouvoir faire ce que font les anglophones, sans subir la barrière de la langue.
Alors pourquoi rester éternellement sur des ressources scolaires, qu’aucun locuteur de l’anglais ne consulterait ?
Si à l’heure actuelle vous avez l’impression de tourner en rond avec vos méthodes et autres applis ludiques, peut-être est-il justement temps de les laisser de côté.
Plongez-vous dans ce que l’on appelle des “ressources authentiques”, créées par des anglophones pour des anglophones.
Donc gardez toujours à l’esprit ce principe simple : pour réussir à parler anglais, faites dans cette langue ce que vous faites naturellement en français. Dans les prochains paragraphes, vous trouverez plusieurs idées pour bien choisir vos supports.
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4. Travaillez votre écoute avec les films et séries ou les podcasts
Le cliché a la vie dure : pour perfectionner son anglais, il faut regarder des films ou des séries télé.
C’est indéniable.
Il s’agit d’excellentes ressources pour travailler votre écoute, tout comme la radio ou les podcasts. Là aussi, l’idée est d’augmenter peu à peu la difficulté, jusqu’à atteindre une aisance proche de celle d’un anglophone.
Vous pouvez par exemple passer des sous-titres français aux sous-titres anglais (si ce n’est pas déjà fait) et pourquoi pas vous en passer complètement. Si cette perspective vous effraie, vous pouvez commencer l’écoute sans sous-titres sur des séries courtes, du type sitcom. Vous trouverez des idées dans cet article.
Autre option : les podcasts.
Comme vous n’avez pas l’image comme dans un film, ils peuvent être considérés comme une ressource plus avancée. Vous pouvez commencer par des podcasts pour débutants puis vous orienter peu à peu vers des émissions conçues pour les anglophones natifs.
Pour cela, orientez-vous vers des plates-formes spécialisées, comme Soundcloud, Apple Podcast, Spotify et bien sûr YouTube. Vous trouverez toutes sortes de formats, sur toutes les thématiques possibles et imaginables, alors faites-vous plaisir.
5. Adoptez la lecture pour faire exploser votre vocabulaire
Je milite pour la lecture en anglais, un moyen trop souvent sous-estimé pour faire un bond dans votre vocabulaire.
C’est bien simple: je n’aurais jamais pu atteindre un niveau bilingue si je ne m’étais pas lancé dans cette activité. Bien sûr, ingurgiter un livre entier peut faire peur, surtout si vous ne lisez encore que des textes courts.
Mais gardez à l’esprit qu’il suffit d’en lire un seul pour avoir fait le plus dur.
Par la suite, ce sera de plus en plus facile et vous serez vite capable d’attaquer des romans de plusieurs centaines de pages. Car c’est la régularité qui fait la différence, pas l’intensité d’un effort sur une (très) courte période.
Pour commencer la lecture, vous pouvez tout d’abord vous concentrer sur des articles de journaux. Plus courts, ils offrent l’occasion d’apprendre du nouveau vocabulaire, sans avoir l’impression de gravir l’Everest. Choisissez des articles légèrement au-dessus de votre niveau et équipez-vous d’un bon dictionnaire.
Lorsque vous aurez acquis un peu de bouteille, vous pourrez vous adonner à la lecture de livres. Si vous n’aimez pas les romans, aucun problème : vous pouvez tout à faire lire de la non-fiction sur un sujet qui vous intéresse.
Dans tous les cas, nous vous proposons une sélection de livres en anglais, adaptés à votre niveau.
6. L’écriture, ou le moyen peu connu de vraiment perfectionner son anglais
Outre la lecture, il peut être intéressant d’écrire en anglais. Et naturellement de faire corriger vos fautes par une personne dont c’est la langue maternelle.
Bien sûr, il n’est pas toujours facile de trouver un anglophone à qui confier cette tâche un brin contraignante, mais si vous avez une bonne relation de travail avec un partenaire linguistique, pourquoi ne pas tenter l’expérience ?
Autre option si vous en avez les moyens : confier vos écrits à un professeur particulier, contre rémunération. Si l’argent est un problème, vous pouvez également regarder du côté de Lang-8, un site communautaire sur lequel vous pourrez soumettre des textes à des locuteurs natifs et corriger les leurs.
À vous de voir si vous êtes prêt à vous investir dans cette communauté.
Une autre manière de pratiquer l’écriture consiste à échanger de petits messages avec des particuliers, par exemple sur des applications mobiles. Certaines d’entre elles proposent des options pour corriger les messages de vos correspondants.
Vous trouverez plus d’informations sur comment rencontrer des anglophones dans cet article.
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7. Pratiquer la conversation… en la poussant dans ses retranchements
La conversation est un autre pilier pour perfectionner son anglais.
Si vous ne la pratiquez pas, je ne peux que vous recommander de vous y mettre !
Si c’est déjà une habitude, vous pouvez sans problème passer à la vitesse supérieure.
Essayez de rencontrer d’autres correspondants avec des profils différents, par exemples originaires de différents pays anglophones. Lancez-vous des défis en choisissant d’aborder des sujets dont vous n’avez pas l’habitude, quitte à faire quelques recherches concernant le vocabulaire à utiliser.
Demandez des corrections plus précises sur vos erreurs et sur les tournures maladroites que vous utilisez encore.
En étant exigeant avec vous-même, vous finirez par atteindre une grande aisance à l’oral, prérequis indispensable à une maîtrise solide de l’anglais. Vous vous exprimerez plus vite, sans chercher vos mots et en employant des expressions qui sembleront plus naturelles à vos interlocuteurs.
8. Soignez votre prononciation
Toujours dans cette idée de peaufiner votre connaissance de la langue, essayez d’identifier les mots que vous prononcez mal ou les tics de prononciation qui vous donnent un accent français.
Sur ce point, l’anglais n’est pas une langue simple et recèle de nombreux pièges.
À commencer par l’orthographe, qui donne (très) rarement des indications fiables sur la manière dont se prononce un mot. Alors n’hésitez pas à demander conseil auprès de vos correspondants, pour qu’ils vous aident à traquer vos erreurs à l’oral.
Même si elle n’est pas facile d’accès, la phonétique sera un allié précieux pour atteindre cet objectif : elle indique avec précision comment prononcer chaque mot, grâce à un système beaucoup plus fiable que l’orthographe anglaise.
Ainsi, lorsque vous faites une recherche dans le dictionnaire, pensez à jeter un œil à la transcription en alphabet phonétique international (API). C’est un coup de main à prendre, mais ce réflexe vous rendra d’immenses services sur le long terme.
Pour aller plus loin sur ce sujet, jetez un œil à notre guide de la prononciation anglaise.
9. Êtes-vous réellement au point sur la grammaire ?
L’anglais est souvent présenté de manière caricaturale comme une langue sans grammaire. Rien n’est plus faux. Alors oui, c’est vrai, vous n’avez pas besoin d’un bagage conséquent pour commencer à vous exprimer : la conjugaison reste simple (seule la troisième personne du singulier prend une terminaison), il n’y a pas de déclinaisons comme en allemand, la construction des phrases est relativement similaire à celle du français…
Cependant, cette apparente facilité est trompeuse : l’anglais regorge de petites subtilités, surtout à l’écrit, qui font la différence entre le débutant et l’expert. Voici donc un axe pour passer au niveau avancé : identifiez les points de grammaire qui sont encore flous et révisez-les. Vous pouvez utiliser pour cela un manuel spécialisé et pourquoi pas faire quelques exercices.
Alors, êtes-vous au point sur les verbes irréguliers, les auxiliaires (notamment do), le subjonctif ou encore les modaux ? Si ce n’est pas le cas, tous ces articles vous aideront à peaufiner vos connaissances en matière de grammaire et de conjugaison.
10. Passez un examen
Voici une bonne manière de se “forcer” à perfectionner son anglais : passer un examen relativement exigeant. Ce n’est certes pas le moyen le plus motivant, d’autant plus que j’ai personnellement une mauvaise opinion du côté “pompe à fric” de l’industrie de la certification.
Ces réserves faites, il convient d’admettre que les examens fournissent un excellent cadre de travail : vous avez un objectif clair (décrocher ce diplôme !), défini dans le temps (la ou les dates du test), avec des actions faciles à mettre en place (vous entraîner à réussir un certain type d’exercice). Ce faisant, vous serez contraint de chercher la petite bête et de corriger toutes vos faiblesses actuelles.
L’examen dépendra de votre objectif. Par exemple, si vous êtes étudiant et cherchez à intégrer une université anglophone, vous pouvez viser le TOEFL ou le IELTS. Si c’est davantage dans une optique professionnelle, le TOEIC ou le BULATS seront plus indiqués.
Pour faire votre choix en toute connaissance de cause, consultez notre guide sur comment faire certifier son niveau en anglais.
11. Faites un séjour prolongé dans un pays anglophone
“Pour parler couramment une langue, il faut partir vivre dans le pays”. Cette affirmation répétée à l’envi est en partie fausse, pour plusieurs raisons que je n’exposerai pas ici (la suite dans un prochain article…).
Cela étant dit, si vous avez la possibilité de faire un séjour prolongé dans un pays anglophone (Royaume-Uni, États-Unis, Australie…), il y a de fortes chances pour que votre niveau ne soit plus du tout le même à votre retour.
Pour cela, les options ne manquent pas : vous pouvez réaliser un échange universitaire si vous êtes encore étudiant, un séjour linguistique, partir travailler dans un pays anglophone (par exemple grâce à un visa vacances-travail), ou tout simplement y passer de longues vacances si vous en avez les moyens.
Une fois sur place, faites le nécessaire pour vous intégrer à la vie locale : rencontrez des gens, rejoignez des clubs ou des associations, trouvez-vous un petit boulot si vous avez besoin d’argent… Souvenez-vous de ce que nous avons vu au point n°3 : plus vous vivrez comme un anglophone, plus vite vous maîtriserez l’anglais de la vie de tous les jours.
12. Et pourquoi pas… enseigner l’anglais ?
Pour finir, un moyen peu connu mais très puissant pour perfectionner son anglais : enseigner la langue de Shakespeare. Pour vous donner un exemple, écrire des articles sur cette langue m’oblige à rafraîchir régulièrement mes connaissances et à vérifier que tout ce que j’écris est exact ou le plus proche de la réalité.
Le fait d’enseigner pousse donc à une plus grande précision, mais aussi à considérer la langue sous un angle différent. Ces points qui vous avaient posé tant de difficultés quand vous avez appris l’anglais, pourriez-vous les expliquer simplement à un débutant ?
Je ne suis évidemment pas en train de vous conseiller de tout plaquer pour devenir professeur d’anglais au collège ou au lycée. Nul besoin d’aller si loin pour appliquer ce conseil.
Vous pouvez tout simplement épauler un ami qui a du mal à apprendre l’anglais. Le simple fait de lui expliquer des règles de grammaire ou de conjugaison, ou bien de lui fournir le vocabulaire dont il a besoin, vous fera prendre conscience de vos propres manques et vous forcera à les rectifier.
Car comme le dit le proverbe, “tout ce qui se conçoit bien s’énonce clairement”.
Perfectionner son anglais : une tâche de longue haleine, mais tellement gratifiante
Amener votre anglais jusqu’à un (très) haut / bon niveau ne sera pas forcément la partie la plus facile de votre parcours. D’après mon expérience, il est beaucoup plus facile et rapide de maîtriser les bases d’une langue que de la perfectionner.
Mais si vous faites cet effort, le jeu en vaut franchement la chandelle.
Non seulement vous serez plus crédible sur le plan professionnel et / ou personnel, mais vous pourrez prendre part à des conversations riches et complexes en anglais et profiter de la vie comme le ferait un véritable anglophone.
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I agree with everything you have said here. English isn’t simple. Simple English is simple and that makes it a successful language. Simple french isn’t so simple. But if the UN writes everything in English and in French then these languages have similar levels of complexity. English has more words and those words can have much more meanings than french words. For example, run, has over 600 meanings. Also, English has less tenses than in french, but the imperative and the subjunctive aren’t tenses in English, but they do exist. But does French have the future present perfect or future present prefect continuous? The ans(w)er is no. So learn English in a year, because it’s so so so easy! More like 10 years. 30 years if you want to speak like a native. But you don’t need that.
As you said, both languages are complex. It takes time to learn English too, but the key here is to set targets and choose the right methods to get better.