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Réussir l’épreuve écrite d’anglais du bac : la méthode

Mis à jour le

Réussir l’épreuve d’anglais au baccalauréat implique de comprendre la langue anglaise de Shakespeare à l’oral, mais aussi prouver que vous avez atteint un niveau intermédiaire en compréhension écrite et expression écrite !

Dans ce guide pratique, nous allons vous expliquer précisément à quoi ressemble l’épreuve écrite d’anglais du bac depuis la dernière réforme. Ensuite, nous verrons concrètement comment traiter les différentes parties de cette épreuve : la synthèse, puis la traduction.

Dans quelques minutes, vous aurez toutes les clés pour viser la mention !

Réforme du baccalauréat : ce qui a changé

En France, la dernière réforme du baccalauréat général et technologique est entrée en vigueur en 2018. Elle a notamment supprimé les trois filières du baccalauréat général :

  • L pour Littéraire
  • ES pour Économie et Social
  • S pour Scientifique

À la place est désormais favorisé un système de spécialités. Et parmi ces enseignements de spécialité, le lycéen peut choisir l’anglais.

Les notes du baccalauréat général et du baccalauréat technologique

Aujourd’hui, le bac général et le bac techno est évalué selon deux modalités :

  • dans le cadre du contrôle continu (40 % de la note finale) prenant en compte l’évaluation des résultats de l’élève en classe durant le cycle terminal (c’est-à-dire les classes de 1ère et Terminale) pour les enseignements obligatoires et les enseignements optionnels
  • dans le cadre des épreuves terminales (60 % de la note finale)

Les notes du baccalauréat professionnel

Le bac pro comporte sept épreuves obligatoires. Les candidats peuvent aussi choisir de passer jusqu’à deux épreuves facultatives au maximum, dont une langue vivante comme l’anglais. Selon le statut des candidats et le type d’établissement, l’examen peut prendre deux formes différentes :

  • le candidat présente toutes les épreuves au cours d’une même session
  • le candidat choisit les épreuves qu’il souhaite présenter à chaque session

À quoi ressemble l’épreuve écrite d’anglais du baccalauréat ?

Aujourd’hui, l’évaluation des langues vivantes repose donc sur le contrôle continu et sur une épreuve terminale pour la spécialité Langues, littératures et cultures étrangères et régionales (LLCER), qui comprend l’anglais. Par conséquent, qu’est-ce qui vous attend le jour J ?

Durée, notation : les informations pratiques

La durée de l’épreuve écrite d’anglais est de 3 heures et 30 minutes.

L’usage d’un dictionnaire anglais-français est interdit. En revanche, l’usage d’un dictionnaire unilingue non encyclopédique est autorisé.

Le sujet comporte environ 10 pages.

Le candidat traite au choix le sujet 1 ou le sujet 2, chaque sujet portant sur une thématique en particulier.

Chaque sujet est constitué d’une double épreuve, pour une note totale sur 20 :

  • une épreuve de synthèse, notée sur 16 points
  • une épreuve de traduction ou transposition, notée sur 4 points

Le correcteur attend du candidat qu’il ait atteint le niveau B2 sur l’échelle du CECRL.

1ère partie : l’épreuve de synthèse en anglais

Chaque sujet est composé de trois documents :

  • deux textes, dont la longueur et la nature peuvent varier (extrait d’un roman, article de presse…)
  • une image

On vous demande de prendre connaissance de la thématique du sujet, des trois documents associés à cette thématique, puis de répondre par un texte de 500 mots en anglais à une problématique formulée en anglais.

2nde partie : l’épreuve de traduction ou transposition de l’anglais vers le français

Vous devez traduire vers le français un extrait d’environ 90 mots issu de l’un des deux textes du document.

À quoi ressemble l’épreuve écrite d’anglais du baccalauréat

Traiter l’épreuve écrite d’anglais du bac : le mode d’emploi pratique

Vous l’avez compris : vous avez donc 3h30 pour traiter à la fois l’épreuve de synthèse et l’épreuve de traduction ou transposition. Quelle méthodologie adopter pour rendre une copie optimale ? Nos explications !

À noter : notre tutoriel se base sur l’épreuve de LLCER Anglais du baccalauréat général soumis en 2023 aux élèves de la France métropolitaine, de Mayotte, des Antilles et de Guyane. Les extraits présentés dans cette partie sont tous issus du site officiel du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse, sur lequel vous trouverez d’autres annales pour vous entraîner avant le jour J !

Traiter la 1ère partie : l’épreuve de synthèse en anglais

Après avoir lu une première fois chaque document, vous avez choisi entre le sujet 1 et le sujet 2 selon votre compréhension et vos affinités personnelles avec la thématique choisie. Ici, traitons de la thématique “Arts et débats d’idées” proposée dans l’édition 2023 du bac.

Comprendre la consigne

Penchez-vous d’abord attentivement sur la consigne de la synthèse. La voici :

Prenez connaissance de la thématique ci-dessus et du dossier composé des documents A, B et C et répondez en anglais à la consigne suivante (500 mots environ) :

Paying particular attention to the specificities of the three documents, show how they interact to explore different relationships between writers and the act of writing.

Identifiez les principaux mots-clés et, si besoin, aidez-vous de votre dictionnaire. Exemple :

  • interact
  • relationships
  • writers

Ici, vous comprenez qu’en prêtant attention aux spécificités des trois documents (les deux textes et l’image), vous devez montrer comment ils se répondent pour explorer les relations qu’entretiennent les écrivains avec l’acte d’écriture.

La lecture du document A

Lisez attentivement le document A. Le voici :

Holly is a devoted mother and a writer. She is waking up late on Christmas morning.
   And then Holly thought, I must write this down before it slips away. It was that feeling she used to have when she was younger ‒ the almost panicked desire to write about something she’d half glimpsed, to get it on the page before it dashed away again. Sometimes it had felt nearly nauseating, that desire to yank it out of herself and put it into written words before it hid away behind some organ deep inside her ‒ some maroonish, liverish, gillish organ she’d have to pry behind, as if fingering it out a turkey carcass, ever to get at it again. That’s what writing a poem used to feel like to Holly, and why she’d quit writing poems.
   My God, though, this thought was like a poem ‒ a secret, a truth, just out of reach. Holly would need this time to pluck this out and examine in the light, but it was in her, whether she’d known or not until now. Like a poem, that wanted to be written. A truth insisting on recognition. […]
   Holly needed to write down these things, this evidence! […]
   How long it had been since she’d woken up needing to write? God, how Holly used to need to write. Now she needed to write again. What time was it? She was still in bed, or in bed again. Had she already risen, looked in on her daughter? Or had that been a dream? She’d come back to bed and slipped again into sleep? Perhaps. Now she didn’t need to open her eyes to know that it was morning, that it was snowing.
   Was there a pen in this room? If she found a pen before Eric and Tatiana woke up, would she be able to actually sit down and write? That broken habit. That abandoned necessity.
   Holly thought she could. She would be able to write. She could feel it ‒ the bitter ache of it. There was some awful pressure on her lungs. There was, she felt, something stoppered up in her torso. She imagined vomiting it out of herself, like vomiting up a swan—something with a long, tangled throat nestled inside her own throat ‒ choking on its feathers and all its bony quills. How relieved she would feel afterward, lying on the bedroom floor beside the swan she’d vomited out of herself into the world.
Laura KASISCHKE, Mind of Winter, 2015.

La ligne introductive, en italiques, vous indique le contexte dans lequel s’inscrit cet extrait. La ligne finale vous informe de la source ; ici, il s’agit du livre Mind of Winter, publié en 2015 et écrit par Laura Kasischke.

Une fois cette première lecture réalisée, concentrez-vous sur :

  • la compréhension globale dans un premier temps
  • l’analyse des spécificités dans un second temps

La compréhension globale vous informe du thème central : la relation complexe entre une écrivaine, Holly, et l’acte d’écrire, illustrée par un moment de réveil le matin de Noël. Elle vous indique aussi les enjeux : le désir presque oublié d’écrire, la lutte pour capturer des pensées fugaces, et le retour d’un besoin impérieux d’expression créative.

L’analyse des spécificités, elle, vous permet de relever les points suivants :

  • contraste entre passé et présent : notez le changement dans la relation de Holly avec l’écriture, de quelque chose de presque douloureux et néanmoins nécessaire à une activité abandonnée, puis à un besoin renouvelé
  • métaphores : l’extrait utilise des métaphores pour décrire le processus d’écriture (comme “vomir un cygne”), ce qui souligne la difficulté et l’intensité de l’acte créatif
  • dimension physique de l’écriture : l’acte d’écrire est décrit comme un processus presque physique, voire viscéral, ce qui met en lumière la profonde connexion entre le corps et la création littéraire

La lecture du document B

À présent, lisez attentivement le document B. Le voici :

   Here in this rural-suburban community in New Jersey where I was born fifty-three years ago, and where I have lived with my dear wife, Irina, for more than seventeen years, I am known as “Andrew J. Rush”—arguably the most famous of local residents, author of bestselling mystery-suspense novels with a touch of the macabre. (Not an excessive touch, not nasty-mean, or disturbing. Never obscene, nor even sexist. Women are treated graciously in my mysteries, apart from a few obligatory noir performances. Corpses are likely to be white adult males.) With my third bestseller in the 1990s it began to be said about me in the media—Andrew J. Rush is the gentleman’s Stephen King.
   Of course, I was flattered. Sales of my novels, though in the millions after a quarter-century of effort, are yet in the double-digit millions and not the triple digit like Stephen King’s. And though my novels have been translated into as many as thirty languages—(quite a surprise to me who knows only one language)—I am sure that Stephen King’s books have been translated into even more, and more profitably. And only three of my novels have been adapted into (quickly forgotten) films, and only two into (less-than-premium cable) TV dramas—unlike King, whose adaptations are too many to count.
   So far as money is concerned there is no comparing Andrew J. Rush and Stephen King. But when you have made, after taxes, somewhere in excess of thirty million dollars, you simply stopped thinking about money, as perhaps, a serial killer simply stops thinking about how many people he has killed, after a few dozen victims. (Excuse me! I think that must have been a callous1 remark, which I’m sure would provoke my dear Irina to kick my ankle in reprimand as she sometimes does when I misspeak in public. I did not mean to be callous at all but only just ‘witty’—in my clumsy way.)
Joyce Carol OATES, Jack of Spades, 2015.

C’est un nouvel extrait de livre, Jack of Spades, là aussi publié en 2015, et écrit par Joyce Carol Oates.

Une fois cette première lecture réalisée, concentrez-vous à nouveau sur :

  • la compréhension globale dans un premier temps
  • l’analyse des spécificités dans un second temps

La compréhension globale vous informe du thème central : l’extrait présente Andrew J. Rush, un auteur de romans à suspense à succès vivant dans une communauté rurale-suburbaine du New Jersey. Il se décrit en comparaison avec Stephen King, ce qui souligne à la fois sa fierté et la reconnaissance de ses limites.

Les enjeux ? La dualité de l’identité publique de l’auteur, la perception de son œuvre par le public, et sa réflexion sur la réussite et la notoriété dans le monde littéraire.

L’analyse des spécificités, elle, vous permet de souligner les points suivants :

  • comparaison et humilité : Andrew J. Rush se compare à Stephen King, reconnaissant les succès de King en tant que points de référence pour ses propres réalisations
  • caractérisation de l’œuvre : Rush souligne la nature de ses romans – pas excessivement macabre ou obscène, avec un traitement respectueux des femmes, contrairement à certains stéréotypes du genre
  • réflexion sur le succès et la fortune : l’auteur exprime une certaine désinvolture vis-à-vis de l’argent, comparant sa richesse à l’indifférence d’un tueur en série pour ses victimes
  • humour et auto-dérision : le passage où il anticipe la réaction de sa femme à une remarque insensible montre un sens de l’humour et une capacité d’auto-dérision

L’analyse du document C

Observez l’image :

Photographie d’Ernest Hemingway pour le bac d’anglais

En outre, lisez attentivement :

  • la légende
  • l’explication

La légende dit :

Photograph taken by Earl THEISEN, Ernest Hemingway in Kenya, 1952.

L’explication informe :

E. Hemingway was an American writer (1899-1961) who was awarded the Nobel Prize for Literature in 1954.

Là aussi, focalisez-vous sur :

  • la compréhension globale de l’image dans un premier temps
  • l’analyse de ses spécificités dans un second temps

La photographie montre Ernest Hemingway en train d’écrire lors de son séjour au Kenya en 1952. Hemingway était un écrivain américain réputé, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1954, connu pour son style de vie aventureux.

L’analyse des spécificités, elle, vous permet de mettre en valeur les points suivants :

  • environnement et ambiance : Hemingway est photographié en plein air, écrivant à une table simple et rustique, ce qui peut suggérer une connexion avec la nature et un certain isolement propice à la réflexion et à l’écriture
  • concentration et dévouement : l’attention sérieuse qu’il porte à son travail reflète une immersion profonde dans l’acte d’écrire, montrant que pour certains écrivains, comme Hemingway, écrire est une activité qui exige un engagement total
  • objets personnels et éléments de mise en scène : les objets sur la table, tels que les livres, ainsi que son chapeau à côté de lui, donnent un aperçu de son processus d’écriture et de l’importance de la préparation et de l’organisation dans son travail
  • posture de Hemingway : sa posture, penchée vers son écriture, peut être interprétée comme le reflet de sa passion et de son implication dans son art, ainsi que la manifestation physique de l’acte d’écrire

La rédaction de la synthèse

Vous avez réuni suffisamment d’éléments pour votre synthèse : passons à la rédaction !

Avant d’écrire vos 500 mots, établissez votre plan détaillé en suivant cette structure :

  • introduction : pour présenter la problématique et annoncer la structure de votre synthèse
  • développement : pour discuter les points principaux en liant les documents entre eux
  • conclusion : pour résumer les idées principales et répondre à la problématique

Votre plan bâti, passez à l’écriture !

Voici une proposition d’introduction :

   Writing is a personal thing. It's about putting thoughts into words. Each writer has their own way of doing this. The three pieces we look at show different sides of being a writer. Document A tells us about the strong need to write. Document B talks about being known as a writer and what that means. Document C shows us a famous writer, Ernest Hemingway, in the middle of his writing. This essay will look at these different sides and how they fit together.

Passons à présent au développement :

   In Document A, we meet Holly. She wakes up with a rush of ideas that she feels she must write down. This shows how writing can be something that comes from deep inside. The words Holly wants to write seem as important as breathing. They are part of who she is. Her urge to write is like an itch that needs to be scratched, showing how personal and urgent writing can be. It's not just a hobby or a job; it's more like a call that she cannot ignore. This feeling is something many writers understand: the burning need to put pen to paper, to make sense of the world through words.
   Document B gives us a look at Andrew J. Rush, a writer who is quite well-known. He thinks about how people see him and his books. He's proud but knows he's not as famous as Stephen King. This part talks about how others see a writer can be important. It can change how a writer sees themselves and their work. Andrew reflects on his success, but also on the reality of the literary world where fame can be fleeting. He understands that being a writer is not just about creating stories, but also about how these stories are received and how they resonate with readers. His self-awareness shows the delicate balance writers must maintain between their self-image and the image projected by their fame.
   Then we have Document C, a photo of Hemingway writing in Kenya. It's just him and his paper. This shows the quiet part of writing. It's just the writer and the words, nothing else. This picture takes us to the heart of writing. It's about focusing and getting the work done, away from what others think or say. Hemingway, with his intense focus, represents the dedication needed to write well. He's not in a grand office but outside, surrounded by nature, which suggests that inspiration can come from anywhere. The simplicity of the setting reminds us that writing is, at its core, an act of solitary creation. It requires concentration, peace, and a deep connection with one's thoughts.

Enfin, voici une conclusion possible : 

   All together, these pieces show us that writing is a mix of things. It's about personal feelings, like Holly's need to write. It's about how the world sees us, like Andrew J. Rush and his books. And it's about the work itself, like Hemingway writing alone. Writing is both a private feeling and a public act. It's what happens inside a writer's mind and heart, and what comes out on the page for the world to see. Writers write for many reasons, but at the end of the day, it's about sharing stories.

La traduction de la synthèse

Évidemment, vous ne devez pas traduire votre synthèse en français – nous vous proposons notre traduction simplement à titre informatif !

   L’écriture est une chose personnelle. Il s’agit de mettre des pensées en mots. Chaque écrivain a sa propre manière de le faire. Les trois documents que nous examinons montrent différents aspects de la vie d’écrivain. Le document A nous parle du fort besoin d’écrire. Le document B discute de ce que signifie être reconnu comme écrivain. Le document C nous montre un écrivain célèbre, Ernest Hemingway, en plein processus d’écriture. Cet essai examinera ces différents aspects et comment ils s’assemblent.
   Dans le document A, nous rencontrons Holly. Elle se réveille avec un flot d’idées ; elle ressent le besoin d’écrire. Cela montre que l’écriture peut venir d’un sentiment profond. Les mots qu’Holly veut écrire semblent aussi importants que respirer. Ils font partie de son identité. Son envie d’écrire est comme une démangeaison qui doit être grattée, montrant à quel point l’écriture peut être personnelle et urgente. Ce n’est pas seulement un passe-temps ou un métier ; c’est davantage comme un appel qu’elle ne peut ignorer. Ce sentiment est quelque chose que de nombreux écrivains comprennent : le besoin impérieux de prendre un stylo et de mettre sur papier, pour donner un sens au monde à travers les mots.
   Le document B nous donne un aperçu d’Andrew J. Rush, un écrivain assez connu. Il réfléchit à la manière dont les gens le voient, lui et ses livres. Il est fier mais sait qu’il n’est pas aussi célèbre que Stephen King. Cette partie parle de l’importance de la façon dont les autres voient un écrivain. Cela peut changer la manière dont un écrivain se voit et son travail. Andrew réfléchit à son succès, mais aussi à la réalité du monde littéraire où la célébrité peut être éphémère. Il comprend qu’être écrivain ne consiste pas seulement à créer des histoires, mais aussi à la manière dont ces histoires sont reçues et comment elles résonnent auprès des lecteurs. Sa conscience de soi montre l’équilibre délicat que les écrivains doivent maintenir entre leur image de soi et l’image projetée par leur notoriété. 
   Ensuite, nous avons le document C, une photo d’Hemingway écrivant au Kenya. Il est seul avec son papier. Cela montre le côté tranquille de l’écriture. Il n’y a que l’écrivain et ses mots, rien d’autre. Cette image nous emmène au cœur de l’acte d’écrire. Il s’agit de se concentrer et de faire le travail, loin de ce que les autres peuvent penser ou dire. Hemingway, avec sa concentration intense, représente le dévouement nécessaire pour bien écrire. Il n’est pas dans un grand bureau mais à l’extérieur, entouré par la nature, ce qui suggère que l’inspiration peut venir de n’importe où. La simplicité du décor nous rappelle que l’écriture est, dans son essence, un acte de création solitaire. Cela nécessite de la concentration, de la paix et une connexion profonde avec ses propres pensées.
   Au total, ces documents nous montrent que l’écriture est un mélange de choses. Il s’agit de sentiments personnels, comme le besoin impérieux d’Holly d’écrire. Il s’agit de la manière dont le monde nous voit, comme Andrew J. Rush et ses livres. Et il s’agit du travail en lui-même, comme Hemingway écrivant seul. L’écriture est à la fois un sentiment privé et un acte public. C’est ce qui se passe à l’intérieur de l’esprit et du cœur de l’écrivain, et ce qui se retrouve sur la page pour que le monde le voie. Les écrivains écrivent pour de nombreuses raisons, mais en fin de compte, il s’agit de partager des histoires.

Un dernier réflexe ? Une fois votre synthèse terminée, relisez-la attentivement pour identifier les coquilles – et les corriger !

Traiter la 2nde partie : l’épreuve de traduction ou transposition de l’anglais vers le français

Vous avez achevé la rédaction de la synthèse et l’avez relue ? Passez à présent à la traduction !

Nota bene : l’épreuve est aussi appelée “transposition” puisque c’est le mot qu’on emploie pour parler d’une traduction non-littérale mais plutôt culturelle. Par exemple, vous ne traduiriez pas littéralement l’expression a piece of cake par “une part de gâteau” mais la transposeriez par l’expression “simple comme bonjour” !

Comprendre la consigne

Penchez-vous d’abord attentivement sur la consigne de la synthèse. La voici :

Traduisez en français le passage suivant du document A (lignes 14 à 19).

On vous signale donc dans quel document trouver cet extrait et à quel endroit précisément.

Lire attentivement l’extrait

Prenez le temps de lire attentivement les environ 90 mots que vous allez devoir traduire :

   How long it had been since she’d woken up needing to write? God, how Holly used to need to write. Now she needed to write again. What time was it? She was still in bed, or in bed again. Had she already risen, looked in on her daughter? Or had that been a dream? She’d come back to bed and slipped again into sleep? Perhaps. Now she didn’t need to open her eyes to know that it was morning, that it was snowing.
   Was there a pen in this room?

Toujours à l’aide de votre dictionnaire unilingue, trouvez la définition des mots qui vous posent difficulté. Si vous n’y trouvez pas un terme, c’est peut-être qu’il s’agit d’une forme au passé d’un verbe irrégulier ! Exemples :

  • woken
  • risen

Appliquer les bons réflexes avant la traduction

Avant de passer à la traduction effective de l’extrait, pensez à ces différents points :

  • compréhension du contexte : avant de commencer, souvenez-vous bien du contexte de l’extrait pour saisir le sens général
  • traduction littérale : ne traduisez pas mot à mot mais cherchez à transmettre le sens et le ton de l’original
  • temps des verbes : faites attention aux temps des verbes car ils peuvent changer le sens de la phrase en français
  • registre de langue : maintenez un registre de langue similaire à celui du texte source
  • expressions idiomatiques : soyez prudent avec les expressions qui pourraient ne pas avoir un équivalent direct en français

Traduire l’extrait

Prêt(e) ? Il n’y a plus qu’à traduire !

   Depuis combien de temps s’était-elle réveillée avec le besoin d'écrire ? Mon Dieu, comme Holly avait besoin d’écrire à l’époque. Maintenant, elle ressentait de nouveau ce besoin d’écrire. Quelle heure était-il ? Elle était encore au lit, ou de nouveau au lit. S’était-elle déjà levée pour voir sa fille ? Ou cela avait-il été un rêve ? Était-elle revenue se coucher pour se rendormir ? Peut-être. Maintenant, elle n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il était le matin, qu’il neigeait.
   Y avait-il un stylo dans cette pièce ?

Un ultime réflexe ? Là aussi, une fois votre traduction terminée, relisez-la attentivement !

Répartir son temps pour l’épreuve d’anglais écrit du bac

Pour cette épreuve de 3 heures et 30 minutes couvrant à la fois la synthèse en anglais et la traduction du texte anglais en français, voici une répartition du temps suggérée !

1ère partie : l’épreuve de synthèse

Lecture et compréhension des documents30 minutes
Élaboration du plan15 minutes
Rédaction de la synthèse1 heure et 30 minutes
Relecture et correction15 minutes

Total pour la synthèse : 2 heures et 30 minutes

2nde partie : épreuve de traduction ou transposition

Lecture et compréhension du texte à traduire10 minutes
Traduction40 minutes
Relecture et peaufinage10 minutes

Total pour la traduction : 1 heure

Comment répartir son temps pour l’épreuve d’anglais écrit du bac

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Camille Carollo

Ce cours d'anglais a été créé par Camille

Rédacteur web depuis 2012 et très à l’aise avec la langue de Shakespeare à l’écrit autant qu’à l’oral, il s’efforce de mettre sa plume au profit de cours, tutoriels et autres fiches de vocabulaire clairs, simples, et accessibles autant aux débutants qu’aux niveaux avancés !

Ses études littéraires et sa vie personnelle l’ont amené à vivre plusieurs années à Oxford, à Leeds et à Londres, avant de poser ses valises en région parisienne.

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